2003
Joël KERMARREC
La chasse aux Mélode, Doelme, Oldmee
« Écran de lassitude, éloge du fénéant et des vieilles idées », dessin, 1995
« Ontbijtje », dessin, peinture et collage sur papier, 1994
« Mauvaises pensées », dessin, 1994
« Hallali pour Doel me à Lessines », dessin, 1993
« Japonaiserie », dessin, aquarelle feuille d’or, 1992
« La chasse au mélode, Doel me, oldmee - Hommage à Saïd Bahodine Majroud » , 1992
Julie BRENOT
Une jeune artiste dont le travail s’inscrit dans le courant actuel de la peinture environnementale.
Julie BRENOT, née le 14 mai 1975 à Dijon, vit et travaille à Besançon où elle avait suivi les cours de l’École Régionale des Beaux-Arts.
Sa première exposition particulière a eu lieu à Düsseldorf en 2001 et elle a déjà participé à plusieurs expositions collectives d’art contemporain, notamment au Pavé dans la Mare à Besançon et à Faux Mouvement à Metz.
Carte blanche lui a été donné pour poursuivre son travail d’occupation artificielle des lieux d’exposition avec ses décors de motifs géométriques, de paysages transposés, où s’entrecroisent de manière récurrente les répétitions d’images, et où l’intrusion de volumes dans l’espace n’en est que le complément.
« Je m’intéresse à l’apparence comme ce qui se présente immédiatement à la vue, à la pensée, mais surtout comme une zone charnière, où la vision ne se heurte pas encore à la matérialité définitive de la réalité (ou à la matérialité réelle et définitive), et où l’image ouverte est champ du possible, du devenir en mutation constante, zone de tension et de dialogue.
Par là même, je suis arrivée à envisager la peinture au travers de sa délocalisation. Cette dernière s’est traduite par une mise en espace de la peinture et par le choix des supports, souvent liés au décoratif. Par une simplification de la perspective et par un traitement en peinture de la répétition du motif, le rendant aléatoire, entre structure et informe. Cela m’a amené à réaliser des pièces apparemment inachevées, tant sur le plan de la réalisation, que du contenu, dans lesquelles je ne cherche pas à proposer de solution définitive ».
Julie Brenot.
Vues de l'exposition
Joël DUCORROY
Né en 1955, Joël Ducorroy remet en cause la notion même d’œuvre d’art, réfutant toute idée d’atelier, l’intervention de l’artiste sur sa création. Son parcours artistique s’inscrit dans une logique conceptuelle.
« Joël Ducorroy ne donne pas à voir des images, il les signale. Il ne représente pas les choses, il les désigne. Le signe linguistique est substitué au signe iconique par le biais d’un support exclusif, emblématique, distinctif : les plaques minéralogiques».
Anne Geoffroy.
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Carton d'invitation
Vue de l'exposition
Joël Ducorroy lors de l'exposition.