Jean-Marc SCANREIGH

Exposition du 24 mai au 5 juin 2021 Halle ronde de Gyvry

Entrée libre. 

Ouverture de 10 h à 12 h 30 et de 15h à 18 h 30 sauf le lundi.

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Jean-Marc Scanreigh est né au Maroc en 1950. Il a partagé sa vie entre l’art et l’enseignement dans plusieurs écoles d’art.

Il vit aujourd’hui à Nîmes.
L’association Art Image de Chalon-sur-Saône a exposé Scanreigh à la Chapelle du Carmel en 2006 et 2013.

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Le travail sur des grandes bâches débute en 2002 lorsqu’il trouve au pied de son appartement, 249 cours Lafayette à Lyon, les vieilles bâches de la terrasse jetées par le restaurateur « Au rendez-vous des amis ». C’est une série de grands formats qui est ainsi inaugurée en hommage à l’illustrateur du 19e siècle Jean-Jacques Grandville. Elle se poursuit en nombre limité, une trentaine en 20 ans. 

Pour un projet d’exposition à Nîmes, Dominique Gutherz, alors directeur de l’École des Beaux Arts de Nîmes, met à sa disposition pendant tout un été les grands locaux du Mont Duplan appartenant à l’école. Ce sera pour lui l’occasion de peindre des bâches pour une exposition dans la très belle Chapelle des Jésuites en 2011, le catalogue démarrera la collaboration avec Armand Dupuy. Plus tard, en 2014, la Galerie de La Salamandre à Nîmes, une ancienne chapelle reconvertie , accueillera un ensemble de bâches avec deux peintures réalisées pour le lieu : des formats verticaux de 2,60 m de hauteur.

L’exposition « Scanreigh » à Givry est organisée autour d’une dizaine de grandes bâches peintes ces dernières années. Particulièrement à l’aise dans ces grandes dimensions, l’artiste y décuple son art d’assembler les détails observés dans le monde environnant. Ceux-ci proviennent en général d’anciens tableaux et dessins, eux-mêmes composés d’observations fragmentaires. De quoi égarer le spectateur. Si celui-ci commence effectivement par se perdre dans le dédale coloré des formes tantôt sinueuses, tantôt heurtées, il finit par se frayer un chemin visuel au gré des allusions qu’il déchiffre, ici un profil, là un fragment d’architecture ou de branchage, etc. C’est alors « son » chemin à lui, « son » plaisir d’émerger des résonances terriennes et aquatiques qui lui sont proposées.

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